SĂ©rie Documentaire
France 5

Vendredi 26 octobre 2007 Ă 20 h 40

Durée : 60 minutes

Réalisé par : Benjamin Roussel

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Brigitte Bardot


Brigitte raconte Bardot. Exceptionnellement pour ce portrait, la star revient sur les grands moments d’un destin unique : son enfance parisienne, ses débuts au cinéma, ses rencontres – Roger Vadim, Gunter Sachs, Serge Gainsbourg – ses chansons, sa vie publique et privée qui ont construit la légende de BB. « Beaucoup se seraient contentés de cette vie superficielle, confie-t-elle à la caméra. Moi, il me fallait autre chose… »


Mais au-delà de ses confidences sur un parcours hors norme (elle reste aujourd’hui encore la Française la plus connue au monde), Brigitte Bardot tire les leçons d’une vie longtemps sur le fil du rasoir. Pression des paparazzis, solitude du statut d’icône, désespoirs amoureux et amicaux, tentatives de suicide… « Si je n’avais pas bâti la Fondation qui porte mon nom, je serais morte aujourd’hui… »


En donnant un sens à sa vie après avoir arrêté le cinéma à 39 ans dont on revoit avec plaisir les meilleures scènes dans ce portrait – « Le Mépris » de Jean-Luc Godard, « Vie Privée » de Louis Malle, « La Vérité » de Henri-Georges Clouzot – Brigitte Bardot laisse entendre que son passé extraordinaire de star aura eu des conséquences indélébiles sur ses jugements tranchés d’aujourd’hui. La pression des curieux, la traque des photographes, les faux sentiments de quelques hommes et l’attente des médias – « Il me fallait être belle tous les jours et de bonne humeur ! » - explique sans doute pourquoi elle juge durement aujourd’hui le genre humain : « Si je suis si proche des animaux et si j’ai décidé de leur consacrer ma vie, c’est aussi parce que j’ai été pourchassée comme un animal traqué. Je peux les comprendre mieux que quiconque… »


Brigitte Bardot émouvante, drôle, se moquant même d’elle-même, c’est un portrait sans retouche qui la montre telle qu’elle est à 73 ans, souffrant d’arthrose et s’appuyant sur des béquilles : « Je suis comme les animaux, j’ai quatre pattes maintenant… »